La lauréate du Prix Jean Dumur 2023 est la journaliste Fati Mansour. Par ce choix, le jury distingue un parcours professionnel exemplaire au service de la chronique judiciaire et de l’enquête dans les domaines du pénitentiaire, de la police, des questions de sécurité et de criminalité. Genevoise depuis l’enfance, Fati Mansour écrit au Temps depuis 1998. Le prix lui sera remis lors d’une cérémonie publique vendredi 24 novembre à 12h30 au Club suisse de la presse à Genève, à l’issue des 4e Assises presse & démocratie.
Le Prix Jean Dumur 2023, prix de journalisme le plus prestigieux de Suisse romande, est attribué à la journaliste genevoise Fati Mansour pour son parcours exemplaire dans le domaine de la chronique judiciaire. Le jury salue son traitement journalistique subtil et irréprochable d’affaires complexes comme le procès Ramadan, les affaires Maudet ou « Adeline » tout autant que son exploration opiniâtre du domaine pénitentiaire et des questions de sécurité et de criminalité. Fati Mansour met son talent d’écriture remarquable et son travail d’analyse et de décryptage au service d’un domaine dont l’intérêt public est essentiel.Née en 1964 à Téhéran, licenciée en sociologie de l’Université de Genève, journaliste RP depuis 1990, Fati Mansour a travaillé au Courrier, à Associated Press, à la Suisse et au Journal de Genève avant d’intégrer la rédaction du journal Le Temps en 1998. Elle a précédemment remporté le prix des médias de la Fédération Suisse des Avocats 2007 et 2021, le Prix dujournalisme local romand 2011 et le Prix de la sécurité routière du TCS en 1993.
Le Prix Jean Dumur, créé en 1986 par plusieurs rédacteurs en chef romands en mémoire du journaliste et écrivain Jean Dumur, est destiné à récompenser une ou un journaliste de Suisse romande faisant preuve de courage journalistique, de recherche de la vérité, d’indépendance et de clarté de l’expression. Le jury est composé de journalistes expérimentés de Suisse romande réunis au sein des Amis de Jean Dumur. Doté de 5’000 francs suisses, il a été remis en 2022 à Maurine Mercier, en 2021 au Nouvelliste et à son rédacteur en chef Vincent Fragnière et en 2020 à Richard Werly. Il vise par ailleurs à valoriser la profession auprès du public.